Une fois n’est pas coutume, Myriam DELONCA prend la plume pour vous parler de ses projets professionnels, elle répond aux questions de ses clients, et de ses confères:
« Pourquoi créer un cabinet secondaire?
Originaire du Sud de la France, mon accent me trahit souvent, j’ai décidé de me rapprocher de mes racines familiales et rurales. La région me manquait tout simplement. Je serai présente une semaine par mois au sein du département des Pyrénées Orientales, plus précisément au sein du village d’ Ille sur Têt. https://www.delonca-avocat-illesurtet.com/
Quel sera l’avenir de votre cabinet Lyonnais? Quittez-vous LYON?
Je ne quitte pas LYON, je continue mon activité au sein de la région Lyonnais à titre principal. En plus, je mettrais à profit pour mes clients , la proximité de la frontière espagnole à 45 min pour mieux suivre les dossiers en Droit Espagnol. Ainsi, je pourrais accompagner l’ensemble de mes clients dans leurs démarches avec l’Espagne notamment lors de l’achat d’un bien immobilier, la vente d’un bien immobilier , et également en soutien juridique dans le cadre d’une succession espagnole par exemple.
Comment continuerez-vous à gérer les deux cabinets?
Je reste joignable par mail, téléphone et j’ai également mis en place depuis le début du confinement des rendez-vous en visio conférence. C’est très utile, cela permet à mes clients d’éviter de se déplacer. Je peux ainsi leur proposer avec plus de flexibilité et de rapidité un rendez-vous. De plus, la visioconférence est également utile pour organiser des réunions dans le cadre de négociations. Je décris les modalités des visio conférence lors d’une vidéo.
Vous évoquez les négociations, c’est à dire?
Au sein de ma pratique en Droit de la famille et Droit du Travail principalement, je privilégie la recherche de solutions amiables, c’est à dire que l’on engage des négociations. Il ne s’agit pas de laisser mes clients seuls et de leur imposer un compromis, mais de les accompagner et de construire avec eux des solutions qui correspondent à leurs besoins et leurs attentes. D’ailleurs le législateur encourage depuis de nombreuses années la recherche de solutions amiables, on parle de modes alternatifs de règlements des conflits les MARD.
Vous utilisez fréquemment les modes amiables?
Oui, j’ai accompagné plusieurs salariés dans le cadre de la rupture de leur contrat de travail et des clients dans leur cadre de leur divorce. Les procédures amiables sont plus rapides, on évite la lenteur des procédures judiciaires et surtout les clients ne subissent pas une décision de justice. Ils participent à la construction de leur accord.