La filiation après une GPA, le droit avance ou recule -t-il, la France condamnée le 19 janvier 2017 par la CEDH, contrairement à l’Italie lors de l’arrêt du 24 janvier 2017.

Dans le cadre d’un désir d’enfant, certains couples souhaitent recourir à la Gestation pour Autrui, c’est à dire  » une mère porteuse « . Cette aide à la procération médicale assistée pour les couples ayant des problématique de fertilité ou les couples homosexuels soulève des questions de bioéthique mais également juridiques. …

La pension de réversion

Quelle sera la pension de retraite perçue par le conjoint suite au décès de l’époux? La pension de réversion est réservée au conjoint survivant d’au moins 55 ans selon l’article 353-3 du Code de la Sécurité Sociale. Le partenaire pacsé ou le concubin ne sont pas concernés par la pension …

Liquidation du régime patrimonial.

La liquidation du régime patrimonial : l’ordonnance du 16 octobre 2015 A compter du 1er janvier 2016 l’article 267 du Code Civil sera désormais remplacé par les dispositions : « A défaut d’un règlement conventionnel par les époux, le juge statue sur leurs demandes de maintien dans l’indivision, d’attribution préférentielle et d’avance …

La Cour de Cassation refuse la mention de sexe neutre.

Le 4 mai 2017, la Cour de Cassation s’est prononcée sur la mention de l’indication d’un sexe neutre c’est à dire autre que masculin ou féminin dans les actes d’état civil.

Les faits sont repris au sein de l’arrêt, mais il est intéressant d’y revenir.

Monsieur D depuis sa naissance disposait d’un acte de naissance mentionnant un sexe masculin. Des années plus tard, alors agé de 63 ans, il a sollicité la rectification de la mention de son acte de naissance. Il souhaitait que la mention de sexe neutre remplace celle de sexe masculin.

En effet, Monsieur D précisait dans ses écritures qu’il n’avait connu aucun développement sexuel et qu’il n’était ni homme ni femme. Monsieur D fondait ses demandes sur le droit au respect de la vie privée garanti par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme.

Le 20 août 2015, le tribunal de grande instance de Tours lui avait donné raison, une première en France. La décision a  par la suite été réformé par  la Cour d’appel d’Orléans en mars 2016.

La Cour interrogeait pour la première fois sur ce sujet à retenu que:

– dans les actes d’état civil, il n’existe que deux mentions relatives au sexe («masculin » / «féminin»).

– la reconnaissance par le juge d’une troisième catégorie de sexe aurait des répercussions profondes sur les règles du droit français construites à partir de la binarité des sexes et impliquerait de nombreuses modifications législatives de coordination ;

De plus la Cour retient également des éléments liés au cas précis de Monsieur D, à savoir que ce dernier ne se sente ni homme ni femme, avait une apparence physique masculine, qu’il était marié depuis 1993 et père d’un enfant adopté avec son épouse.

Ainsi, Monsieur D avait un comportement social masculin.

En se fondant sur des éléments de faits, la Cour reprend le critère de comportement social et d’apparence physique, qu’elle applique pour les changements de sexe masculin ou féminin chez les personnes transexuelles sollicitant une modification de leur état civil.

Mais comment aurait-elle appliqué un tel critère si Monsieur D avait présenté des caractéristiques physique des deux sexes et un comportemet social appartenant aux deux sexes?

Sans instaurer la polémique, nous pouvons envisager que le débat ouvert par la demande de Monsieur D n’est que le début d’un nouveau combat juridique.

Le Droit doit avancer afin de permettre aux personnes intersexe d’être reconnues comme telle.

Les promoteurs du sexe neutre mettent en avant l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui garantit à chacun le droit au respect de sa vie privée. « L’identité sexuée est un élément fondamental de ce droit, Benjamin Moron-Puech, docteur en droit à l’université Panthéon-Assas. De plus, plusieurs Etats comme l’Allemagne ou Malte se sont prononcés récemment en faveur de la reconnaissance d’une identité non binaire. »
Article du Monde en date du 22 mars 2017

 

Charges du Mariage.

L’article 214 du Code Civil énonce que pendant le mariage, les époux doivent contribuer à proportion de leur capacité financières aux charges du mariage. Les charges du mariage sont constituées par l’ensemble des besoins de la vie de familiale, les dépenses de logement, les dépenses de nourriture, d’habillement , de …

Les conséquences d’un PACS.

Les couples préfèrent parfois le PACS au mariage. Mais les partenaires d’un PACS lors de la signature de leur convention de PACS s’engagent l’un envers l’autre dans plusieurs domaines qu’ils ignorent souvent. Afin d’éviter les écueils lors de la rédaction de la convention ou lors de la séparation, appréhendons ici …